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Chers usagers des TER de la Vallée de la Bruche.
Le SNCF a évoqué il y a plusieurs mois des travaux significatifs sur la ligne entre Molsheim et Saint-Dié-des-Vosges pour cet été. Dont acte, la maintenance de ces infrastructures a été négligée durant plusieurs années, depuis trop d'années.
Il y a 12 kM de rail de plus de 100 ans à remplacer entre Provenchères et Saint-Dié-des-Vosges. Et un talus à renforcer du côté de Saulxures. Dont acte.
À l’occasion d'une réunion, le 16 avril, la SNCF nous a annonça que le planning des travaux n’était pas encore finalisé, d’où les segments fermés pas encore déterminés et par ricochet, les moyens de substitution ne peuvent pas encore être déterminés. Dont acte.
Lors de la réunion du 10 juin, la même SNCF nous annonça que le planning n’était toujours pas finalisé. D’ailleurs, les endroits d'intervention() se feront jours lorsque la ligne sera fermée. (On croit rêver!).
Et la décision est prise de fermer complètement la ligne entre Strasbourg et Épinal. Seuls les omnibus Strasbourg - Molsheim et les TER vers le Piémont circuleront cet été. Les usagers de la vallée sont appelés à emprunter ces TER puis à poursuivre le trajet en car après la correspondance à Molsheim.
Ce comportement nous scandalise. Qu’il y ait des travaux de maintenance, nous l’acceptons sans retenue. Que la ligne soit fermée complètement pour 5 semaines sans que les services soient en mesure de préciser la nature, le lieu et les dates et durées des travaux est inacceptable. Cela relève du bricolage. Et le pont de la Brucheen amont de Heiligenberg/Mollkirch ne sera pas remis en étant durant la fermeture de cet été! Un comble!
Le service de substitution par cars est juste un peu mieux que le strict minimum. Nous connaissons pour la plupart d’entre nous le « plaisir » de ces déplacements en cars, moyennent une augmentation des durées de voyage de 30, 50 voire plus en %; et un confort bien loin de nos TER.
Nous avons alerté, en étroite liaison avec des élus du territoiren le président de la Région Grand Est, sans succès jusque là.
L'organisation de la SNCF ne veut pas se rendre compte de l'impact de cette situation, du stress supplémentaire qu'elle engendre chez nos concitoyens. Le voyage en car est pénible et trouver une place de parking à Molsheim va être une gageure.
Notre été commence bien!
Bruche Piémont Rail - 1' Juillet 2024
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- Écrit par : Florent
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Chers Adhérents et Sympathisants,
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- Écrit par : Florent
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La majorité du Conseil Régional GrandEst, en tant qu’Autorité Organisatrice des Mobilités (AOM), a décidé d’ouvrir à la concurrence le marché du transport ferroviaire (avec son complément Car). Notre association Bruche Piémont Rail n’était pas favorable à cette opération mais en prend acte.
Les lignes Strasbourg-Molsheim-Saales-Saint-Dié-des-Vosges-Epinal, Strasbourg-Molsheim- Obernai-Barr-Sélestat, Sélestat-Ribeauvillé et Sélestat-Saint-Marie-aux-Mines-Saint-Dié-des-Vosges en car et Nancy-Vittel-Contrexéville sont les premières concernées.
La mise en œuvre est prévue pour fin 2021/début 2022. L’écriture du Cahier des Charges pour l’Appel d’Offre est en cours à la Région.
Il nous faut rester vigilant sur la suite de ce développement.
Quel objectif pour cette opération ?
Ce transport collectif est déficitaire (comme c’est le cas de la plupart d’entre-eux – la CTS à Strasbourg, la CTBR pour l’interurbain, .. ) . Le prix acquitté par le voyageur correspond à environ 25% du coût du service ferroviaire. La Région GrandEst assume le solde pour près de 800millions d’€ par an, grâce à la dotation versée par l’état aux régions et le budget régional.
De quoi est-il question ?
Pour essayer de réduire sa contribution au service de transport ferroviaire, la Région s’est engagée dans cette opération de mise en concurrence. En ce moment, elle rédige le cahier des charges auquel des opérateurs intéressés devront répondre pour faire valoir leur ambition, leur savoir-faire et leurs conditions économiques. L’enjeu est d’emporter le morceau et gérer l’exploitation de ces lignes, le fait d’y faire rouler des trains et d’assurer les services de cars attachés.
Les prix des services pour le consommateur devraient rester inchangés. Ils sont et restent de la compétence (exclusive) de la Région (AOM).
Les voies sont et restent dans le patrimoine national, gérées et maintenues sous l’autorité de la SNCF-Réseau.
Les matériels circulant resteront, comme aujourd’hui pour la plupart d’entre-eux, et surtout les plus neufs, propriété de la Région GrandEst qui les met à disposition des opérateurs.
Nos préoccupations ; nos points de vigilance :
L’offre de service doit rester à un bon niveau et doit même s’améliorer :
- La baisse de la contribution de la Région ne doit pas s’accompagner d’une baisse des dessertes et de la qualité de service
- Les temps de voyages doivent être optimisés par une meilleure exploitation des lignes rénovées et des matériels récents
- Les correspondances entre segments assurés par différents opérateurs seront-elles optimisées ? Et comment seront gérées ses correspondances en cas d’incidents et de retards ?
- Quelle continuité pour les cartes de réduction et les tarifs sociaux ?
- Quel développement pour la distribution et vente de billets et services ?
- Quelles seront la liberté et la dynamique du nouvel opérateur pour adapter les horaires et les services ?
- Qui gèrera les gares et arrêts : le nouvel exploitant ou SNCF Gares & Connexions ?
Quelques réflexions :
La plupart des organisations essayent de grandir pour amortir les couts fixes sur des volumes plus importants.
La gestion des moyens de secours, personnels et matériels, est bien plus aisée quand le « terrain de jeu » est d’une certaine dimension.
Dans notre cas, ces leviers d’optimisation ne sont pas réunis
Et l’idée de liaisons traversant la gare de Strasbourg (Molsheim <> Haguenau par exemple) n’est plus envisageable dans cette expérimentation.
A suivre.
André LOTT Président
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- Écrit par : Patrick APPIANI
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Communiqué concernant les suppressions de trains de la période Noel - Nouvel An
Bruche Piémont Rail, association des usagers des transports ferroviaires des lignes de la Bruche et du Piémont, déplore que les élus du Conseil Régional d'Alsace ont à nouveau décidé, d'alléger le service TER entre Noel et Nouvel An.
La SNCF va mettre en place la grille horaire applicable en période de grève, avec cette année, des suppressions partielles de trains en bout de ligne. Option avalisée par le conseil régional. De ce fait la navette des neiges en provenance du champs du feu donne correspondance sur un train supprimé !
Nos élus, si prompt à dénoncer la prise en otage des usagers par les syndicats utilisent les mêmes moyens pour faire quelques économies.
Tout cela serait risible si les usagers n'avaient pas à subir les conséquences désastreuses de ces prises de décisions irresponsables.
En effet, ces décideurs ignorent-ils que de nombreuses personnes travaillent encore ou on besoin de se déplacer durant cette période ou la circulation routière risque d'être difficile en cas de chutes de neige. Supprimer des trains dans cette période est un non sens. Si des économies doivent être réalisées, que le conseil régional regarde sur les financements qui ne sont pas de sa compétence.
Bruche Piémont Rail demande, à nouveau, l'abrogation de ces mesures et pour l'avenir, la mise en œuvre d'une véritable concertation sur ces aménagements.
Association Bruche Piémont Rail- Détails
- Écrit par : Pascal
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Voici une lettre envoyée par Bruche Piemont Rail à M. Alain Ferry, Président du Comité de Ligne.