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Bruche Piémont Rail (association pour la défense et la promotion des lignes
ferroviaires du Piémont et de la Bruche) a pris connaissance, dans la presse
régionale, de la décision du Conseil Régional de mener une expérience de
suppression des contrôleurs dans les trains sur la section de ligne
Strasbourg - Molsheim.
Cette décision nous interpelle sur deux points:
1 - Sur la forme - après avoir prôné la concertation avec les usagers en
mettant en place des comités de lignes qui ont jusqu'ici pas mal fonctionnés
si on se réfère aux résultats obtenus (augmentation importante de l'offre et
de la fréquentation), le conseil régional semble vouloir changer de cap et
imposer ses dictats. En effet, plus de réunions depuis plusieurs mois, pas
de réunion du comité de ligne. A quelques mois du nouveau service d'hiver
les membres de ce comité (élus locaux et représentants des usagers)
auraient pu être informés de cette expérimentation.
La question de la suppression des contrôleurs dans les trains nous semble
suffisamment importante et préoccupante pour nécessiter une concertation
avec les représentants des usagers sauf à vouloir passer en force.....!
2 - Sur le fond - après avoir supprimés les cheminots dans les gares on veut
à présent les supprimer dans les trains laissant ainsi les voyageurs livrés
à eux même. Que se passeras-t-il en cas d'incidents ou d'accidents? Qui
s'occupera de la sureté et de la sécurité des voyageurs? Suite à des
incidents ou accidents, certaines régions demandent à la SNCF de rééquiper
les trains d'un contrôleur, le Conseil Régional d'Alsace prend une lourde
responsabilité en mettant en jeu la sureté et la sécurité des voyageurs sans
parler de la fraude qui risque de s'accentuée.
Bruche Piémont Rail a sondé ses membres et de nombreux usagers, une grande
majorité se dégage contre cette mesure. Bruche Piémont Rail demande une
meilleure prise en compte de la sureté et de la sécurité dans les transports
publics et dans les trains en particulier. Elle appelle tous les usagers à
prendre en compte cette nouvelle menace et à soutenir toute action pour
s'opposer à cette expérimentation.
Publié dans les Dernières Nouvelles d'Alsace Mercredi 24 septembre 2008
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Ces trains qui n'arrivent plus à l'heure...
Les usagers de la ligne SNCF du piémont et de la vallée de la Bruche doivent depuis novembre faire face à une situation catastrophique : retards chroniques excédant la demi-heure, souvent aux heures de pointe, suppression et reports de trains, etc.
De nombreux usagers font part de leur exaspération face à ces perturbations et aux conséquences que cela entraîne dans leur vie professionnelle et dans la scolarité de leurs enfants.
Face à cette situation, pour laquelle l'association s'est inquiétée dès décembre, mais qui perdure à l'heure actuelle, elle a demandé la réunion d'un comité des transports exceptionnel, afin d'entendre les mesures que la SNCF et Réseau Ferré de France comptent prendre pour remédier à cette situation inadmissible.
Une réunion lundi
Cette réunion aura lieu le lundi 12 février à 18 h à Molsheim dans les locaux de la communauté de communes.
Il est demandé aux usagers qui souhaitent apporter des suggestions ou des remarques de contacter l'association, de préférence sur le site (http://bprail.fr), ou par e-mail (
© Dernières Nouvelles d'Alsace - 7.2.2007
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Trains en retard : la CGT dénonce
Les récentes mises en cause des personnels de la SNCF dans les retards des trains sur la ligne de la vallée de la Bruche ont incité la CGT Cheminots à apporter un certains nombre de précisions sur ces incidents.
« Si les raisons sont multiples, matériels et infrastructures en panne, les cheminots n'ont eu de cesse d'attirer l'attention des dirigeants de l'entreprise sur ces faits sans qu'aucune suite n'ait été donnée », écrit le syndicat, pour qui « la maintenance des matériels, l'entretien courant des infrastructures ont été mis à mal par les suppressions d'emplois dans les ateliers de maintenance et à l'équipement ».
Il dénonce également « le montage des roulements » (Ndlr, roulement des conducteurs au centre du conflit de décembre dernier) réalisé « sans tenir compte des réalités du terrain ». Le syndicat lance en outre un appel à une mobilisation pour la manifestation prévue jeudi à Paris et visant ! à demander « des moyens humains matériels et financiers » pour la SNCF.
© Dernières Nouvelles d'Alsace - 6.2.2007
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Il faut sauver la ligne 18
Parmi ceux que les questions ferroviaires et de desserte du secteur intéressent, les usagers en premier chef, le constat est quasi unanime : depuis le début de la semaine les trains sont à nouveau à l'heure ! Il y a donc du mieux sur cette ligne, « une des plus importantes lignes régionales exploitées en Alsace », qui fait aujourd'hui l'objet d'« une attention toute particulière » à la suite du mécontentement exprimé par les usagers, excédés par les récents et nombreux dysfonctionnements survenus (*).
« Il n'y a pas de raison que cela ne marche pas »
« Il faut que cette ligne retrouve au plus vite sérénité et efficacité », a insisté Adrien Zeller, président de la Région, lors de la conférence de presse organisée au siège de la communauté de communes à Molsheim en présence de tous les services concernés, pour « bien montrer ensemble qu'on s'occupe du problème ».
« Il n'y a pas de raison que cela ne marche pas », a rebondi Alain Fer! ry. Le député, président du comité de ligne Strasbourg-Molsheim-Saâles et Strasbourg-Molsheim-Obernai, a rappelé « l'énorme travail fait depuis 1997 grâce à l'ensemble des partenaires », les efforts de la Région et le résultat que l'on sait : « une hausse du transport voyageurs de 40 % ».
« Et puis, malheureusement, regrette-t-il, les choses se sont liquéfiées, détricotées, en fin d'année 2007 ». Retards « considérables », trains annulés, incidents divers... Le président du comité de ligne, qui réunit des représentants de la SNCF et de la Région, des élus et une association d'usagers, avait même menacé de rendre son tablier si la SNCF, principale cible de son courroux, ne réagissait pas rapidement afin d'améliorer la situation.
La SNCF, loin de fuir ses responsabilités, comprend « les tensions et le sentiment d'exaspération » et reconnaît « la situation difficile que nous venons tous de vivre ». Pour Dominique Devin, directeur délégué TER, l'année 2006, en ce qui concerne les transports régionaux, a été « médiocre globalement : de 95 % de régularité, nous sommes tombés à 85 % ».
Pour expliquer les dysfonctionnements survenus, en particulier sur la ligne 18, le patron du TER a évoqué pêle-mêle l'encombrement de la gare de Strasbourg matin et soir (à l'origine des retards ou de la suppression de trains), les travaux en cours, les mouvements sociaux, les avaries en ligne suite à des accidents ou des incidents mécaniques (« la loi des séries ! »), le récent épisode neigeux...
« Personne n'a intérêt à laisser les acquis se déliter »
« Actuellement, nous sommes en passe de retrouver une situation apaisée et le challenge consiste maintenant à la pérenniser », a assuré Dominique Devin, en rappelant que Mme Meynard, directrice régionale de la SNCF, avait « décrété la mobilisation générale sur l'ensemble de la chaîne ». Il a également redit « l'ambition de la SNCF de servir ses clients en qualité et de respecter les engagements pris auprès de la Région ».
S'il n'a pas écarté des « ajustements » en prévision de l'arrivée du T.G.V. à Strasbourg en juin, le directeur délégué a surtout insisté sur « le développement de l'offre » qui sera fait pour fin 2008 avec le tram-train, et promis « une réaffectation complète du matériel pour donner encore plus de fiabilité » à la ligne 18.
« Au fond, dans cette affaire, personne ne veut -ou n'a intérêt à- laisser les acquis se déliter », a conclu Adrien Zeller. A bon entendeur...
(*) Lire les DNA du 10 janvier et du 26 janvier 2007.
© Dernières Nouvelles d'Alsace - 2.2.2007
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Chemin de fer, chemin de croix
6h25, gare de Saint-Blaise, les deux élus ont prévu de prendre le train jusqu'à Saâles pour discuter avec les usagers de leurs difficultés. Ils bavardent avec quelques personnes sur le quai lorsque le train s'ébranle, sans eux. Le chef de gare tente d'alerter le conducteur mais rien n'y fait. « Je ne lui avait pas donné le signal » soupire-t-il en montrant la lanterne rouge qu'il tient à la main. Le train s'en va, le député et la conseillère générale restent à quai. Pas très ravis.
« On a fait des signes au contrôleur »
Direction les voitures pour rattraper le train deux gares plus haut à Bourg-Bruche. Là, stupéfaction : un groupe de lycéens est planté dans le froid. « Le train s'est bien arrêté », explique Barbara, élève au Lycée de La Providence à Saint-Dié « mais on n'a pas pu ouvrir les portes, elles étaient bloquées. On a fait des signes au contrôleur. Il nous a vu, n'a rien dit et le train s'est remis en route nous laissant là ». Barbara comme ses camarades se lève chaque matin vers 5h30 pour se rendre à son lycée déodatien, seul à proposer l'option photo qu'elle a choisie. Depuis près de deux mois et les nouveaux horaires, les jeunes sont contraints de quitter leurs couettes une demi-heure plus tôt pour espérer être à 8h en cours à Saint-Dié. Et ils doivent de surcroît poireauter une demi-heure à Saâles où ils changent de train.
Une trentaine d'adolescents vivent ainsi cette galère chaque jour -auxquels s'ajoutent quelques adultes salariés dans les Vosges. Entre les retards, les pannes, les parents qu'il faut rappeler in extremis pour gagner Saâles, la coupe est pleine.
« Parfois les trains ont une demi-heure de retard. Pour le retour, au départ de Saint-Dié, parfois des trains sont supprimés et l'on est pas avertis. Cet automne nous sommes une fois restés bloqués trois heures en pleine forêt dans la montée du col de Saâles parce que le train était en panne », raconte Barbara.
« Nous avons une pétition signée par 800 personnes »
Et les difficultés sur cette partie de la ligne sont loin d'être les seules. Le 9 janvier, des passagers excédés par les retards à répétition ont bloqué la voie à hauteur de Rothau. Le train pour Strasbourg qu'ils prennent dans cette gare à 7h06 est très régulièrement en retard ou exceptionnellement à l'heure (DNA du 10 janvier)
« Nous avons une pétition signée par 800 personnes du secteur », expliquent Alain Ferry et Alice Morel. Pour la conseillère générale tout cela est « d'autant plus désolant que des progrès avaient été faits, avec les navettes de bus » qui permettent aux habitants des communes isolées de gagner les gares.
Alain Ferry est lui plus véhément « Je pense qu'il y a outre les problèmes techniques des difficultés avec le personnel notamment depuis la nouvelle grille de roulement qui a donné lieu à une grève des conducteurs. L'autre semble venir de la mise en place du nouveau po! ste d'aiguillage de Strasbourg et enfin on constate un manque d'information. »
Des engagements ont été pris
Pour tenter de sortir de l'impasse, le député a rencontré hier la directrice régionale de la SNCF, Marie-Pierre Meynard, le président du conseil régional Adrien Zeller et son directeur des services François Bouchard.
Des engagement ont été pris en vue de respecter au maximum les heures de départ des trains en gare de Strasbourg, tout particulièrement les matins et soirs. Une attention sera portée au matériel et l'information du public devrait s'améliorer. Le comité de Ligne que préside Alain Ferry présentera le détail de ces mesures en présence d'Adrien Zeller jeudi prochain, 1er février, lors d'une conférence de presse à la communauté de communes de Molsheim.
H.M.
© Dernières Nouvelles d'Alsace - 26.1.2007